Premières mentions du Chasselas dans la presse lémanique

| 27 août 2015 | 0 commentaire
Lavaux Photo: Ann Abel

Lavaux
Photo: Ann Abel

Mises en ligne par le journal Le Temps les archives historiques de la Gazette de Lausanne et de la Tribune de Genève constituent une mine d’informations historiques. Nous avons cherché quelles étaient les premières occurrences du mot chasselas dans cette base de données. De fait, ce nom apparaît surtout dans une petite annonce de la maison Barraud et fils, pépiniéristes. Celle-ci évolue au fil des années offrant une vision intéressante du matériel végétal disponible à l’époque.

Annonce du 26 octobre 1821 dans la Gazette de Lausanne
Plusieurs milliers de très belles barbues de raisin chasselas ou fendant vert, de Lavaux, ainsi que du rouge de La Dôle et diverses autres bonnes espèces de raisin de table.

Annonce du 9 avril 1830 dans la Gazette de Lausanne
On peut se procurer dans l’établissement d’horticulture et de pépinière de Barraud, père et fils, marchands-grainiers, à Lausanne, de belles barbues des espèces de vignes ci-après; de fendant vert de Lavaux, de fendant roux, de fendant gris, de rouge de la Dôle, de rouge Cortaillod, de Salvagnin, de rouge d’Orléans, de Meunier rouge très-hâtif, de Moreillon rouge le plus hâtif, de Ruchelin blanc, de Tokai, de Malvoisie, de Madère, de Chasselas rose, de dit de Fontainebleau, de dit musqué, de Muscat rouge et blanc, de plant du Rhin, de raisin tricolore et de rouge en naissant, de Teinturier, raisin qui sert à colorer les vins, et de beaucoup d’autres bonnes espèces de raisin de table, etc.

Annonce du 11 mars 1831 dans la Gazette de Lausanne
On peut se procurer dans l’établissement d’horticulture et de pépinière de Barraud, père et fils, marchands-grainiers, à Lausanne, de très belles barbues de vignesci-après; de Ruchelin blanc, de rouge de la Dôle, de Salvagnin rouge, de 2 ans, pour le prix de 30 batz le cent; ainsi que celles de fendant vert et roux de Lavaux, de muscat blanc et rouge, de Malvoisie, de Madère, de chasselas rose dit de Fontainebleau, de rouge de la Madeleine le plus hâtif, de Teinturier qui sert à colorer les vins, de raisin tricolore, de Meunier et d’un grand nombre d’autres bonnes espèces.

Annonce du 2 janvier 1835 dans la Gazette de Lausanne
Pépinières de Barraud, père et fils, à Lausanne
On peut se procurer dans cet établissement un très-grand choix de barbues de vignes des meilleurs plants de Lavaux et un grand assortiment d’autres espèces de raisins de table, dont plusieurs espèces nouvelles, entr’autres le raisin framboisé d’Amérique, le raisin De Candolle, le muscat hâtif de Tokai, le Moreillon blanc, le Moreillon panaché, le muscat rose, le chasselas musqué, le chasselas rose en naissant, etc. etc

Dans le Journal de Genève, il faut attendre le 14 juin 1834 pour lire cette annonce

Toujours dans le Journal de Genève, on parle de chasselas français le 14 août 1846
Les marchés de Paris sont déjà encombrés de raisins parfaitement mûrs et de qualité supérieure. Les chasselas, les muscats et les raisins du midi ont leur grains gros comme des prunes.

Source: les archives du Temps

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Category: Le Chasselas dans l'histoire

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